Bruno Fortier prive le conseil municipal de transparence et de vrais débats

Au conseil municipal du 9 octobre, un menu allégé propose 17 délibérations. Mais en fin de conseil, sans vote ni débat, nous sommes informés d’une quarantaine de décisions prises par M. le maire. Un ratio étonnant d’autant plus que dans ces décisions figurent des sujets sans doute plus importants que ceux proposés au vote.

Nous regrettons ce manque de transparence et ce mépris pour la démocratie locale. En voici quelques exemples. :

  • Les nouveaux rythmes scolaires

Le choix du maire et de sa majorité est de rendre payant les NAP. Il nous informe de leurs tarifs dans les décisions. Nous n’avons eu aucune justification sur les coûts et les choix et le calcul du tarif. Nous refusons ce recul du service public issu d’une loi mal ficelée et non financée. Nous refusons cette double peine pour les familles crépynoises : payer des impôts et payer les services publics.

Les tarifs ne seront donc pas votés par le conseil, par contre nous voterons les 37€ d’augmentation mensuelle des « mamies trafic » dans la logique car elles auront plus de présence à assurer. Ceci n’a aucune réelle mesure.

  • L’urbanisme

Nous voterons logiquement des ventes anodines de terrains et des récupérations de voiries. Cela « meuble » un peu une séance particulièrement vide.

Mais le maire décide de revoir entièrement l’urbanisme de la ville. Pour ce faire, il retient une société d’étude à hauteur de 15 000€ pour éviter le seuil de consultation publique obligatoire. Cette société a pour mission de préparer une autre consultation pour une étude plus complète qui remettra en cause le Plan Local d’Urbanisme PLU adopté en 2007. M Fortier avait en son temps plus de réticence pour les études. Les contradictions avec un passé pas si lointain s’enchainent sur ce sujet.

Car, sans consultation publique, nous constatons que le maire n’a pas trouvé les sociétés locales assez compétentes pour obtenir ce marché. Il a fallu chercher jusqu’à Paris.

Le PLU de 2007 avait été élaboré et voté par l’équipe de Pierre Praddaude, équipe dans laquelle M. Fortier était adjoint. Il nous dit aujourd’hui qu’il n’est plus d’accord avec ces orientations et souhaite étudier des changements d’orientations urbanistiques.

  • Le Crépy Info

La gestion catastrophique de ce marché public nous incite à beaucoup de précautions. Une des décisions prises par le maire est d’attribuer ce marché durant 4 mois à l’imprimerie des Moissons à Reims. Le tribunal administratif a obligé la ville à reprendre les relations contractuelles avec Villers Imprim pour les 8 derniers numéros.

Nous aurions aimé avoir le coût global de cette opération qui va coûter aux contribuables crépynois privés en septembre de leur journal. Quels en seront les dommages financiers : coûts de la condamnation en référé, coûts des avocats ayant défendus la ville, coûts pour indemniser la société rémoise ? Aucune transparence de la part du maire.

Et puis bien d’autres encore, nous apprenons dans les décisions la démolition du préfabriqué de l’école élémentaire Ramon sans information sur son remplacement. Nous y apprenons aussi la location possible des salles de sport à 300€ de l’heure aux associations et Comités d’entreprises pour l’organisation ponctuelle de manifestations, que cela cache-t-il ?

Nous y apprenons encore l’augmentation des tarifs de la restauration scolaire que les familles subiront en sus des heures payantes des NAP.

Bruno Fortier écrit que « le changement est là ». Force est de constater qu’effectivement tout ceci est inquiétant pour l’avenir de la démocratie crépynoise.

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