Le 31 juillet, date tragégique, je me suis recueilli, avec mes amis du conseil municipal, les familles et les élus locaux de
Beaune et Mercueil, sur le monument de l'aire de Curney, puis sur le site de l'accident à Merceuil.


Le soir au cimetière de Crépy en Valois, une cérémonie en présence des acteurs locaux s'est déroulé sous l'émotion forte
laissée par cette immense tragédie.


 


Voici les mots que j'ai pu prononcer à cette occasion.


 


M. le Délégué interministériel (Jean-Luc Névache),


Mme le Secrétaire Général représentant M. le Préfet (Patricia WILLAERT),


M. le Député,


M.M. les Maires et élus du secteur,


Mme la Présidente,


Mmes et MM. les Présidents d’Association,


Mmes, Melles, MM.


 


Il y a des dates qui restent définitivement ancrées dans les mémoires.


 


Pour Crépy en Valois, le 31 juillet 1982 est l’une d’entre elles.


 


Chaque année, présents ou non dans ce cimetière, nous avons une pensée particulière
pour les 44 enfants de Crépy-en-Valois et des villages voisins qui y reposent.


 


Ils ont perdus la vie dans un car enflammé qui les emmenait pourtant joyeusement vers
les vacances,


 


Avec leurs accompagnateurs, 9 adultes ont également péris dans l’incendie, ils sont
encore aujourd’hui, les victimes du plus terrible accident de la route jamais survenu en France.


 


Nous sommes ici d’abord pour leur dire que nous ne les oublions pas et ne les
oublierons jamais.


 


Nous sommes ici pour témoigner du courage de leurs familles et rendre hommage aux
parents, grands-parents, frères et sœurs qui ont poursuivi leur chemin dans la vie malgré un cœur à jamais brisé.


 


Nous sommes ici aussi parce que la ville toute entière reste douloureusement marquée
par cette tragédie.


 


L’évènement a marqué le pays tout entier et à, en tous cas, favorisé une prise de
conscience générale sur les risques routiers.


Depuis, la législation a évolué vers plus de sécurité.


 


Depuis, les chiffres des morts sur la route n’ont cessé de baisser, même si, en la
matière, rien n’est jamais acquis. La preuve en est donnée ces derniers mois avec la remontée inquiétante du nombre d’accidents routiers.


 


Félicitons- nous des progrès, mais restons vigilants car cela reste toujours
insuffisant. Partout où cela est possible, progressivement, il faut encore éliminer les endroits dangereux : sur les routes, les autoroutes, dans les villes, aux passages à
niveau…


 


N’oublions pas que sur la route ce week-end, des centaines de milliers de français ont
pris la route des vacances, et hélas pour certains d’entre eux se sera la dernière fois.


 


Je veux aussi dire que l’Etat ne reste pas indifférent au souvenir de nos
enfants.


Chaque année, ses représentants sont présents à nos côtés.


Je remercie tout particulièrement M. Jean-Luc Névache, tout récemment nommé Délégué
Interministériel à la Sécurité Routière.


 


Votre dignité et votre courage seront pour lui, j’en suis certain, une motivation
supplémentaire pour l’aider à mener à bien son combat quotidien contre l’insécurité routière.


 


Je lui demande, d’ores et déjà, de transmettre à Monsieur le Ministre des Transports,
mon invitation à venir à Crépy-en-Valois, l’an prochain, pour le trentième anniversaire de l’accident.


 


J’ai rencontré à ce sujet, ce matin même, à Merceuil, lieu précis où a eu lieu la
tragédie, le Député-maire de Beaune et le Maire de Merceuil.


L’un et l’autre devraient également venir, ici-même, l’an prochain : je les en
remercie.


 


Ainsi, j’étais présent, ce matin, au côté des familles, avec nombre de mes amis et
Conseillers municipaux, pour déposer des fleurs, le long de l’autoroute à Merceuil et au mémorial des Victimes de la route sur l’aire de repos de Curney.


Ensemble, 29 ans après, une même émotion nous a envahis en nous remémorant les
conditions épouvantables du drame.


 


Vraiment, Crépy-en-Valois n’oubliera jamais cette effroyable tragédie.


 


Je vous remercie de votre fidélité à la mémoire de tous ces petits
innocents.


 

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